Paris, roi d'Europe
- Alexandre Leon
- il y a 2 jours
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Qu'est-ce qui a permis au PSG de triompher ce soir du 31 mai 2025 en finale de Ligue des Champions?
1. Maîtrise tactique totale – l’empreinte Luis Enrique
Luis Enrique a imposé sa vision du jeu: une équipe fluide et surtout disciplinée, capable d’alterner domination territoriale et attaques rapides tranchantes. Contre l’Inter, pourtant réputée pour sa rigueur défensive, le PSG a su désorganiser chaque ligne, en attirant le bloc italien dans des zones mortes avant de le percer dans le dos.
Le pressing, notamment de Dembélé, était organisé, chirurgical, étouffant les sorties de balle dès la relance, pressant même jusqu'au gardien. Paris n’a jamais laissé respirer l’Inter.
2. Une intensité physique et mentale irréprochable
Du coup d’envoi à la dernière seconde, Paris a joué avec rage, contrôle et cohérence, à l'image du retour extraordinaire de Kvarasur Dumfries à la 79ème minute. Les milieux ont été omniprésents et les joueurs, tous postes confondus, ont couru, pressé, harcelé, sans jamais céder une once d’énergie (à l'image de Dembélé qui ne laissait pas respirer Yan Sommer) ou de concentration. C’était un onze soudé, compact, solidaire, létal.
3. Une technique collective éclatante
Le score de 5-0 ne vient pas d’un exploit individuel, mais d’un chef-d’œuvre collectif (et quelques bourdes milanaises aussi, mais dues à un fort pressing parisien, il faut le rappeler). Chaque but fut le fruit d’un enchaînement précis: une passe dans le bon tempo, un déplacement synchronisé, et une finition clinique.
Doué, Dembélé, Kvara n’étaient pas de simples ailiers ou pointes, mais des vecteurs de mouvement, qui ont constamment offert des solutions à leurs milieux.
4. Un mental de champion
Pas de peur. Pas d’hésitation. Paris est arrivé en finale comme un favori qui assume son rang. Ils ont affronté l’Inter avec le calme d’un club qui a compris que la pression est un privilège. Ils sont venus vainqueurs et sont partis vainqueurs.
Même à 3-0, ils n’ont pas géré: ils ont continué à attaquer, à presser, à dicter le tempo. Le PSG a joué pour marquer l’histoire, pas juste pour gagner.
5. Une défense impénétrable et un gardien royal
Si la lumière est allée aux buteurs en ce soir de 31 mai 2025, l’ombre a construit la victoire: Marquinhos, Hakimi, Nuno Mendes, Pacho, Neves, Fabian Ruiz... ont livré une partie parfaite. Lecture du jeu, couverture, relances propres. Et derrière eux, Donnarumma a sorti une seule petite parade ce soir-là tant l'Inter a été offensivement inefficace, mais il est un grand artisan du parcours du PSG dans cette édition de la Ligue des Champions 2024/25.
Conclusion
Le PSG de Luis Enrique a combiné science du jeu, courage, unité et panache. Ce 5-0 en finale est plus qu’une victoire : c’est une déclaration de puissance, le triomphe d’un collectif libéré de ses démons, et la preuve que Paris, enfin, a atteint la maturité des grandes dynasties européennes.

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